voici quelques photos de l'expo, pour ceux qui sont trop loin pour venir chercher du touï touï frais:
voici quelques photos de l'expo, pour ceux qui sont trop loin pour venir chercher du touï touï frais:
je devais continuer avec la végétaille, et mettre en ligne un par un tous les touï touï du genre tubercule et racines tordues cousus depuis 2004 pour faire une bonne soupe...
puis ça fzait trop de légumes.
alors voilà peter pan, c'est le chapitre "pris au piège", à la lagunes aux sirènes.
et petit à petit, ça s'et mis à pousser... ceux là ont déjà deux saisons, y en a des nouveaux en préparation, tout juste plantés, d'après les trucs étranges qu'on pêche au jardin botanique avec lou.
ché épiché, piment rouge 2004.
au début, j'ai planté des graines, puis j'ai attendu.
j'aime les objets qui créent des liens; j'ai souvent , par exemple, un coquillage sur moi; ça me donne l'impression d'être reliée à la mer, qui me manque. ou un pull fétiche, un gri-gri à mon porte-clés...
j'aime ces objets complices car ils nous racontent des histoires.
les tissus comme les petiteschoses épinglés sur les touï touï sont récoltés au fil des promenades sur la plage, dénichés dans des vide-greniers ou ramenés de mes voyages: c'est la phase de récolte.
ensuite, posées sur ma table de travail, ce sont ces trouvailles qui m'interpellent.
l'assemblage commence, les histoires se tricotent...
expo chez french touche dans le 17ème.
ça, c'était l'année dernière.
cette année, les touïtouï montreront le bout de leur nez chez NIOU, au coeur du village st paul à partir du 12 septembre. venez voir, ils seront tous là, touï touï des mers et de la campagne, étranges ou familiers, la récolte 2006 vous attend!
il a un oeil. ce qui ne fait pas tout à fait de lui un touï touï car les touï touï n'ont pas d'oeil. mettre un oeil, c'est déja donner des instructions très précises sur la façon de lire la forme.
ps: le touï touï du châ qui pêche est exclusivement rembourré de vieilles chaussettes divorcées ou célibataires soigneusement émiettées un soir pluvieux d'hiver.
quand j'en ai marre de leur courir après, j'attrape une bonne poignée de touï touï et je les balance dans une grande nasse en osier. ça frétille à l'intérieur.
bonne pêche, y a 2 poulpes dedans!
" le poulpe, pour l'attendrir, il faut taper dessus."
ça, c'est bien, un poulpe. quand tu as bien envie de te laver le cerveau, faut faire un poulpe: slalom à la machine à coudre, puis casse tête à la baguette chinoise pour le rembourrage...alors quand il est fini, le poulpe, c'est vraiment ton copain.
on peut compter les touïtouï pour s'endormir. il faut les regarder comme on regarde les nuages défiler. on y voit ce qu'on veut, sans s'attendre à rien, mais en cherchant tout le temps.